lundi 22 avril 2013

Le commencement

Pour comprendre la situation actuelle et notamment l'intérêt de mon projet, je dois vous expliquer COMMENT je suis devenu passionné par la bicyclette.

Au départ il y a le monocycle. Je pratiquais de façon assidue, en street et tout terrain. Mais un problème se posait. J'habitais Clermont et je voulais me déplacer plus rapidement, traverser la ville sans prendre les transports en commun. Je me suis dirigé vers le vélo à pignon fixe, curieux de rencontrer un vélo qui fonctionnait comme un monocycle.

J'ai commencé par monter une conversion bâtarde et trop grande. Pas cher, base à 25e et roue arrière Cyclope.



Arrivé à Lyon, j'ai rapidement racheté à Gaston un cadre Gitane, histoire d'avoir un vrai vélo à ma taille. C'était la période fixie braiquelaisse, on était une petite vingtaine. On avait l'impression d'inventer le fixie, en roulant la nuit à fond dans les grandes artères.






Accident, cadre cassé, j'ai du trouver un autre vélo. V4 m'a aidé à passer de l'autre coté du fixie. Celui de la couleur, du vent dans les cheveux et du posage.



En manque de fixie brakelaisse, j'ai opté pour un vélo pas cher et bien costaud. Mais malheureusement, plongeant. Avec le Koxx j'ai découvert la route, brakelaisse. Enchainer des bornes, se fumer les genoux et gonfler sa streetcred.


(notez le réglage du CDV et l'aerospoke)

De plus en plus attiré par la route, j'ai laché l'acier pour de l'alu et roulé sur un bon speedxie. C'est avec l'EXS que j'ai vraiment commencé à rouler, de longues sorties campagnardes, des genoux qui commencent à partir en morceaux.







En voulant me monter un nouveau daily, j'ai découvert que mon Visp était vraiment mieux que mon EXS. Je l'ai alors construit comme une machine de guerre, envers et contre tout les codes actuels du "bon gout pignon fixe".
En contrepartie, Ast m'ayant réparé le Gitan, j'avais un vrai vélo de piste bien rat's.





 En parallèle à ça, je roule dans la campagne avec mon Fondriest et j'ai essayé le Vtt avec mon épave Peugeot.





Désormais, j'ai arrêté le fixie. J'ai gardé le Gitan, je roule en ville sur le Capino avec plein de vitesses et dans la campagne sur mon Cyclocross single speed.




Pour ceux qui se disent "mais quelle pompe à fric! il en faut de l'argent pour acheter tant de vélos !!!"
je répondrai non. Au fil des années, le jeu de l'achat et de la revente est très prenant, suivant les occaz, les relations, les courants, les modes... il est facile de ne pas dépenser des mille et des sangs.

La récente revente d'énormément de matériel me permet aujourd'hui de me lancer dans un autre projet, un vélo de cyclocross / randonnée, sur mesure, dont je vous parlerai très bientôt.


1 commentaire:

  1. Jolis vélos, mais " des milles et des sangs" est en réalité mal écrit.. On dirait plus "des milles et des cents" :P

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