dimanche 12 décembre 2021

Petit guide pour une année de survie en milieu urbain - 2

 2) les biens immatériels


Cela consiste en les ami.es. Toutes et tous.
Je vous aime.

 





et le mulet



et les chatons d'amour





Petit guide pour une année de survie en milieu urbain - 1

 Votre guide du consommateur annuel est de retour.
Cette année je vous propose de distinguer deux catégories:

- les biens matériels

- les biens immatériels

En effet, le monde qui nous entoure est constitué de matières palpables et de notions fugaces, il convient de les séparer pour mieux les apprécier.


donc


1) les biens matériels


Cette année j'ai beaucoup marché, j'ai quasiment remplacé le vélo par la chaussure. J'ai même commencé un suivi kiné pour récupérer ce qui me sert de genoux. Et ça marche.
Je tiens donc à remercier ma paire de Fiveten Five Tennies, qui m'accompagne quasiment chaque jour.

 



Elles tiennent le choc, mais j'en ai (bien évidemment) une seconde paire dans le placard.

Mes fidèles bâtons Forclaz, auxquels j'ai précédemment consacré un article, sont prêts pour le service. Mais ils viennent d’être rejoints par une paire de bâtons Black Diamond, plus légers, moins bruyants, bref... 

 



Je sais pas si je pourrais m'en passer un jour. On verra.

Pour mon confort et ma santé mentale, j'ai abandonné le vélotaf pour la marchotaf. C'est plus long, je mets 40 minutes au lieu de 15, mais je n'ai plus envie de tuer les gens quand je rentre chez moi. Marcher m'apaise.
Un podcast jeuvidéo ou wokiste dans les oreilles. J'utilise des écouteurs bluetooth Sennheiser, bien rangés dans une pochette à Nanette. Grosse autonomie, pas de risque qu'ils tombent, ils s’emmêlent pas non plus.

 


A la maison, toujours la baladeuse JBL. Tout ça se recharge rapidement en USB-C, le monde moderne.


 

Enfin, j'ai mis les deux pieds dans Twitch. Et chaque semaine depuis septembre, Ackboo tient une séance du Tribunal des Bureaux. Durant cette émission, il juge les bureaux que des spectateurs lui ont envoyés. Ça peut paraitre léger voire inutile, mais ça bouge un peu les habitudes de certains qui, comme moi, on tendance à s'en foutre et vivent dans un bordel que les autres subissent et qui peut s’avérer néfaste pour la vie quotidienne.
Résultat, j'ai rehaussé mes écrans, j'ai changé mon clavier et ma souris pour du matériel plus adapté et en bon état. Je sais pas si je vis mieux désormais, mais c'est satisfaisant. 

 


Cet été la Cro a commencé à m'offrir des chemisettes à fleur. Et j'aime ça.
Sur la photo c'est mon papa. On est pas des rigolos.




On sait d'où ça vient.

Voilà.



 



mercredi 25 août 2021

Les bâtons de marche, ennemi public numéro 1 !

Vous le savez sans doute, depuis que mes genoux sont ruinés, j'ai du mal à marcher plus de 5km sans manger mes morts. Dès que ça descend un peu je trinque. 

 Du coup j'ai acheté des bâtons de marche chez Decathlon, le modèle Forclaz MT500 à 35e le bout.


 


Ils pèsent 275gr (le bâton), sont en alu et sont en trois brins (ils se plient en 3 et sont très compact).
Ça m'a sauvé la vie et je peux désormais marcher un peu plus longtemps. Et surtout j'ai beaucoup moins mal.

On avait prévu des vacances en Bretagne cet été, pour être au frais. Et voilà t-y-pas que je tombe sur cet article:

" Sur les sentiers de randonnée bretons, les bâtons de marche accélèrent l'érosion des sols "

 COMMENT VAIS-JE SURVIVRE ?!!!

Bah en mettant les derniers embouts Forclaz. Pis on verra bien si ça le fait.


 

Arrivés sur site, on entreprend d'attaquer le tour de la Pointe du Raz. En effet, le sentier côtier est magnifique et on comprend bien vite qu'il faut éviter de marcher ailleurs que sur le chemin. Le randonneur marche dans la trace creusée dans le sol par les passages successifs et l'érosion.

 



Ces sentiers serpentent le long de la côte et le principal itinéraire est le GR34, qui fait le tour de la Bretagne au plus près de la mer.
En utilisant des bâtons, comme 40% des marcheurs que l'on croise, on agrandit la largeur du sentier. En effet, le bâton va prendre appui sur une bande d'environ 20cm de chaque côté du sentier. Sur cette surface, la végétation en pâtit. Elle est plus rase, en mauvais état, d'une couleur plus jaune et les fleurs ont disparu. Cela est dû au piétinement qui peut déborder mais surtout à l'utilisation des bâtons qui viennent s'y planter.
En gardant la pointe métallique nue, le bâton se plante et laisse un trou plus ou moins profond selon l'humidité du sol. En ajoutant l'embout, le bâton ne fait qu'écraser les plantes et le sol, sans laisser de trace.
A certains endroits, le sentier est assez raviné. Les bâtons qui viennent se planter sur les rebords, plus hauts, peuvent faire se détacher des bouts de terre et contribuent alors à agrandir le sentier. L'embout ne fait que s'appuyer sur le rebord, sans le fissurer.




Alors évidemment, l'embout préserve mieux l'intégrité du sentier. Il me semble indispensable que les autorités informent d'avantage les randonneurs de ce problème. Quasiment aucun bâtonniers croisés n'en étaient équipés.
En pratique, sur sentier sec les embouts ne sont pas moins efficaces que les pointes, sauf peut-être pour du trail... Si le sol est humide ça commence à glisser. Mais ce n'est pas, à mon avis, une raison suffisante pour s'en dispenser en sentier côtier.

En tout cas c'était bien chouette de se balader en Bretagne, Finistère sud et Côte de Granite Rose.
La prochaine fois je vous parle de la tente Alpkit Axiom 4 qu'on s'est payé. Impeccable pour du camping longue durée tout confort à deux en bagnole.





lundi 26 juillet 2021

Mon fils, ma fierté

 En 2013, avec le jeune Oscar nous avons entrepris de remonter la France de Nantes jusqu'à Bethencourt sur mer, à bicyclette.
Une bien belle épopée qui nous a fait mettre le pied dans la randonnée à vélo.

Ce w-e, alors que je venais de faire péniblement 300km en trois jours, il est parti pour la RAF à parcourir 300 km  en moins de 24h. Gros mec. Gros bisous. 

 



Promenade de juillet

 

 



Après une petite semaine avec les ami.e.s à boire des petites canettes, racletter de façon professionnelle et jouer aux petites flèches dans le trou du cul du Puy de Dôme, j'ai fait une promenade à vélo.

J'en ai profité pour tester et approuver le voilestrapage au porte bagage arrière. L'idée est de limiter un peu le poids sur la direction et de stabiliser les masses posées à l'arrière. C'est trop bien, ça bouge pas et ça permet d'équilibrer de façon quasi parfaite le matos de camping. Bon d'accord ça nécessite une petite dizaine de sangles, mais c'est facile, rapide et surtout très fiable.

Pourquoi ne pas revenir aux sacoches ? Le poids situé au dessus de la roue reste dans l'axe de déplacement, il ne s'agit que d'un sac contenant le couchage, genre 3 kg. Et je strappe sur les côtés les arceaux et le fauteuil pliant. Ça ne bouge pas, aucune secousse, aucune vibration, aucun bruit. Le seul désavantage c'est l'absence de stockage supplémentaire pour placer des courses en accès rapide. Mais pour ça il y a les sacs de potence / cintre. Je garderais la grosse sacoche de selle pour le VTT ou les sorties courtes.
J'adore essayer différentes configuration, des sacoches sur portebagage au bikepacking total. Je conseille très fortement celle-ci pour quelqu'un qui veut partir avec son confort de matos en gardant un vélo super pilotable.
Par contre mon sac de potence Rebié Sunset s'est déchiré au niveau du tissus de fermeture, pourtant j'y ai pas tant utilisé.
Mais surtout le gros problème c'est que je suis parti avec une selle Fabric Race Flat mes genoux car j'ai prêté la Swchaloow à un ami. J'ai l'habitude de rouler sans cuissard avec la selle Fabric Shallow, même en randonnée sur plusieurs jours. Garder la Flat n'a pas plu à mes fesses. Elle est plus raide, moins épaisse. Du coup le troisième jour j'avais cher mal au cul parce que les ischions ils aiment pas trop longtemps les planches en bois. Erreur de débutant.


Pour le reste, le développement en 46/30 x 11/36 est parfait. Les pneus en 650/47 sur les routes de campagne c'est du velours.

En terme d'itinéraire j'ai fait un mélange facile de garnottage bitumé saupoudré de plat chiant et de montées soudaines, le tout agrémenté d'un cagnard de ses morts à partir de midi pile.
Je suis parti de Trezioux et je suis arrivé à Cosne d'Allier en passant par Lapalisse et Decize. Trois étapes toutes douces avec camping au soir. C'était un parcours assez facile et très agréable à parcourir. Le mix de surfaces permet de ne jamais se lasser sur de la voie verte, de ne pas souffrir dans le D+, de ne pas subir les bagnoles, de ne pas enchainer les coups de cul dans les cailloux.

Le principe était de traverser l'Est de l'Allier que je connais pas tant que ça et qui finalement est moins moche que vu de la N7 ou de la RCEA.
Genre y'a que la plaine du Mordor qui fait Gannat / Moulins / Varenne qui est le triangle à éviter. Le reste c'est valable.
La preuve c'est que les parisiens sont en train de tout racheter pour venir passer leurs confinements OKLM.

Je reste terrorisé par l'attitude de nombreu.se.s conducteurices de véhicules motorisés. Entre celles et ceux qui freinent après t'avoir doublé, qui te doublent en virage sans visibilité, qui ne ralentissent pas, qui ne laissent aucune distance. La vraie difficulté c'est de supporter la peur de la mort. Même sur les toutes petites routes de campagne.
Ça et puis les maisons neuves sans étage / parpaings / volets roulants / palissade en plastique...




mardi 6 avril 2021

vendredi 12 février 2021

Mazovistes de toute Insulinde, unissez vous !

 "Tu ferais mieux de lire un bon bouquin !", "Oui, enfin je lirais un polar ça reviendrait au même..."

L'injonction à la lecture n'a jamais été aussi forte que depuis l'omniprésence des écrans dans notre vie. Je me demande souvent si j'ai réellement cessé de lire. Et tout bien réfléchi, je lis énormément. Les articles, les forums, les réseaux, les courriers, on compulse quotidiennement des centaines d'écrits courts, de tous types et formes d'expression littéraire.
D'accord, il ne s'agit plus de "Littérature" et de récits longs. Le problème n'est plus la lecture, c'est le temps d'attention accordé à l'activité.

Dans le jeu vidéo, j'adore les aventures narratives. Qu'elles soient vécues à la manière d'un Firewatch, suggérées comme dans Gone Home, ou bien partagées et lues dans Night in the Woods. Certains jeux trop verbeux comme le jeu de rôle Pillars of Eternity, développent leur narration par des dialogues ou des livres proposant des blocs de textes mal écrits et peu engageants. 

En 2019, un petit studio estonien développe son premier jeu, Disco Elysium. Depuis, les spécialistes et les intellectuels du jeu vidéo prétendent qu'il y aura :

"un avant et un après Disco Elysium"

- en terme de jeu de rôle. On parle d'une construction de personnage exceptionnelle, d'une intrigue interactive jamais vue, d'une finesse d'écriture rare. Facile à dire, mais le jeu est en anglais. Il faut donc être expert de la langue des Bee Gees pour en apprécier toutes les subtilités.
Voilà que fin 2020, la version française est annoncée, validée et distribuée...



C'est l'histoire d'un homme, visiblement policier, qui se réveille dans une chambre d’hôtel avec une sacrée gueule de bois. Il est en réalité présent dans le quartier de la Martinaise, ville (fictive) de Révachol, afin d’enquêter sur le cadavre d'un homme retrouvé pendu dans la cour de ce même hôtel.
A partir de cette situation, le joueur peut choisir et définir la personnalité de son avatar. On pourra alors jouer un flic violent, alcoolique et fasciste. Ou alors un détective introverti, dépressif, prophète de l'apocalypse...
Je me suis investi dans un individu intègre, sobre, profondément convaincu qu'il sera le nouveau moteur de la Révolution Mazoviste (Kras Mazov est le penseur du communisme scientifique et un des principaux instigateur de la Commune de Révachol).
Disco Elysium évolue dans sa propre diégèse, son Histoire est complexe, faite d'une succession d'Empire, de Révolution et de Coalition... C'est foutrement passionnant. 

 



Le jeu va alors développer sa narration en fonction des réactions de mon personnage. Sa personnalité va définir les options de dialogue disponibles et le joueur va choisir ce qui lui convient.
Par exemple ici j'ai choisi:

- "Le communisme c'est plutôt cool."

A ce moment mon personnage découvre ses affinités avec les travailleurs du port de Martinaise et j'ai envie qu'il soutienne les syndicats. Je le fais donc lentement se diriger vers une opinion politique qui va se radicaliser au fil de l’enquête. Il aurait pu tout aussi bien basculer dans le fascisme et un racisme exacerbé.
Vous l'aurez compris, l'écriture est plutôt subtile et affirmée, ce qui est très rare dans le jeu vidéo. Le studio permet des engagements radicaux qui donnent réellement vie à notre personnage et l'encrent fortement dans son environnement. La traduction française est d'excellente qualité. Il n'y a pas de facilités ou d'approximations qui viendraient rompre l'immersion et la crédibilité de l'écriture.





Mais en plus des interactions sociales, notre avatar est en proie à une lutte intérieure féroce.
En définissant notre personnalité, on choisit quelles "notions" vont venir influer nos réflexions. Régulièrement dans nos pensées vont s'affronter nos compétences et nos afflictions.
Par exemple ici ma "conceptualisation" me demande de définir mon appréciation de l'architecture...
Et oui, c'est pointu.
Ces capacités, intellectuelles, psychiques, morales, physiques, vont peser sur nos pensées et nos discussions, orientant encore les choix disponibles et nous permettant, ou non, de réaliser certaines actions.

Cela constitue autant de paramètres qui vont complexifier l'univers et nous donner l'impression de pouvoir réellement choisir le déroulement de l’enquête. Enfin... plutôt de le vivre de la manière la plus active possible.
En effet, certaines décisions nous ferment irrévocablement d'autres possibilités. Il m'est arrivé de regretter une réaction trop rapide. Mais les conséquences modèlent le récit de façon si parfaite, que le regret laisse rapidement place à la surprise. On est tenté de reprendre à la sauvegarde précédente. Mais là où on pensait échouer, la narration nous fait assumer ce choix et dirige le personnage vers des ouvertures que l'on avait absolument jamais envisagées.

La structure de l'histoire, la diversité des solutions et des embranchements possibles laissent entrevoir la rejouabilité de Disco Elysium. Je n'ai jamais eu autant envie de recommencer un jeu pour essayer d'autres choses, d'autres choix. Je sais que je vivrais l'histoire différemment, même si je connais déjà la résolution de l'intrigue.

 


Alors non. Il n'y a pas de combats, pas d'envolée de mise en scène cinématographique. Tout le charme du jeu réside dans l'esthétique graphique des environnements, la profondeur des personnages et de leur univers, la sensation globale de bien être dans laquelle nous plonge l'ambiance de Martinaise.
On s'implique, on fomente, on négocie, on trouble et on console. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été atterré puis surpris. J'ai vécu une trentaine d'heures de jeu, de lecture, de réflexion. 


Avec la plus grande subjectivité du monde, je pense que Disco Elysium est un chef d’œuvre de littérature augmentée.
Augmentée de l'image, augmentée d'interactivité, là où l'objet "livre" réduit le lecteur passif à se réfugier dans la construction d'un univers imaginaire mental. Disco Elysium fait du joueur lecteur l'acteur de la narration. Il ne subit plus la direction d'un auteur, il coopère avec lui.
Je viens d'écrire "narraction" à la place de narration. C'est un néologisme tout à fait adapté.




Vous l'aurez compris, j'encourage n'importe quel possesseur d'un ordinateur de dépenser 30 euros dans ce jeu et de le dévorer, comme vous dévoreriez un bon bouquin.

Il s'agit du premier jeu d'un studio indépendant, pas encore racheté par Ubisoft pour développer l'univers en monde ouvert ou par Bethesda pour en faire un FPS buggé. 

Je vous conseille de commencer l'aventure en accordant pas mal de points en intelligence et en "encyclopédie", ce qui permet d'en apprendre d'avantage sur l'univers de Disco Elysium.
Il est aussi probable que vous soyez déçu. Je suis très enthousiaste mais n'en attendez pas trop.

A vous de découvrir si vous avez le charisme suffisant pour faire se soulever les masses prolétaires de Révachol !!




vendredi 22 janvier 2021

Les accessoires indispensables du petit reconfineur

 Ça faisait bien longtemps que je ne vous avais pas proposé un petit guide de consommation.
L'année 2020, riche en rebondissements, m'a permis d'apprécier certains éléments de mon environnement proche.

En effet, lorsque je suis cloitré chez moi, je relativise et je profite de ce que je peux faire sans culpabiliser. A savoir, passer ma journée en survet' à jouer ou à regarder des trucs.
Paradoxalement, c'est aussi à ce moment là qu'on aspire le plus à profiter de l'extérieur. Même si c'est franchement le pied de rester tranquille chez soi sans pression sociale.

J'ai donc listé les accessoires qui m'ont suivi durant 2020, rendant l'année plus facile.


1) La Thermos 47 cl en inox

Chaque matin à 7h je prépare le café pour ma matinée. On boit du grain moulu frais au moulin. C'est meilleur et c'est moins cher (oui oui). Je remplis ma Thermos et je sirote mon café au travail, quand je peux (en corrigeant surtout).



Elle tient dans un sac de potence, grosse comme un bidon. Le bouchon se dévisse à moitié pour laisser couler dans le mug couvercle. Souvent le café reste chaud jusqu'à 14h. 


2) Le jeu Ghost of Tsushima.

Mon GOTY 2020. Le meilleur de l'action RPG en monde ouvert associé à une direction artistique époustouflante mettant en scène un samouraï dans le Japon féodal. Un voyage magnifique malheureusement accessible seulement sur Playstation 4. 

 

 

L'aventure dépaysera l'amateur de vidéoludisme voulant fuir la grisaille de ce futur troisième confinement.

 

3) la bande dessinée Peau d'Homme

Une œuvre touchante, qui aborde des sujets "très à la mode" comme disent les boomers. Je l'ai appréciée pour sa justesse et la facilité déconcertante avec laquelle elle arrive à choper tes émotions pour les claquer au sol.


Elle est un peu cher je crois, passez à la maison pour la lire si vous voulez. Enfin après le reconfinement, et avant 18h...


4) L'enceinte portable JBL GO 3

Oui, toutafé, ce truc de kéké qui écoute du Niska trop fort sur le banc du parc.
C'est aussi très pratique pour écouter des podcasts féministes dans la cuisine. Et oui.


C'est tout petit, le son est pas pire si on est pas audiophile. De toute façon Rokhaya Diallo n'a pas besoin de caisson de basse pour être percutante.

 

5) L'ensemble de l’œuvre de Bertrand Tavernier

Et notamment tout son travail sur l'histoire du cinéma français.
Alors forcément, ça va pas vous intéresser si vous n'y connaissez rien en cinéma. Cependant Tavernier a le don de rendre passionnant ce qui pourrait être super chiant pour qui n'est pas "cinéphile".


Si vous ne savez pas qui c'est, il y a le délicieux La princesse de Montpensier sur Netflix, puis on en a quelques uns à la maison.



6) Le jeu de plateau Parks

D'abord la boite est magnifique, et puis les illustrations sont splendides, les cartes et les jetons sont trop choupis. Le principe est de marquer le plus de points en visitant le plus de parcs naturels américains.

 



Oui d'accord, ça fait colonialiste et collectionneur consommateur de voyages. Sauf que non en fait, on reste juste sur la table du salon.
Attention, votre randonnée peut être perturbée par des évènements aléatoires. Lors de notre première partie on a frisé l'abandon suite au passage de la tornade Courgette.
Le jeu est simple, il est parfait à deux confinés et peut être joué jusqu'à 5 mais ça doit être moins bien.


7) Adopter un second chat

Ça n'est pas un accessoire, ni un objet.
L'idée peut paraitre idiote, voire complètement dangereuse.
Mais quand vous avez passé 7 ans avec votre petit chaton, que vous le connaissez par cœur, vous aimeriez sans doute apporter un peu plus de gaité dans sa vie. Pour bousculer notre gros Bidoulait, on a adopté Courgette. 

 


On ne peut pas prévoir comment sera le chaton qu'on adopte, on doit s'adapter. Avec Courgette c'est le gros lot. Elle est vive, joueuse, sociable. Bidou doit désormais partager ses croquettes, ses coussins et ses perchoirs. Il a grave le seum...


8) Ecouter FouKi

"La nouvelle Céline", comme dirait Jules Tomi. N’empêche que moi il me met le sourire aux lèvres, il me fait plaisir. Et ses petites tounes ont sur moi quelques fois le même effet qu'un trait de soleil sur une feuille morte.


Le rap francophone en ce moment, c'est le feu. Ecoutez-en.

samedi 9 janvier 2021